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Reims: le retour d’Arbër Zeneli passe à nouveau par Munich

Pour l’ailier kosovar, qui a disputé cinq minutes en compétitions officielles ces quatorze derniers mois, le 29 février à Monaco, le match de ce dimanche en Principauté (13 heures) constitue une première étape sur la voie de la renaissance.


Pour Arbër Zeneli, Monaco est un port où sa carrière aurait dû recommencer.

Le 29 février, l’ailier du Stade de Reims a disputé ses cinq premières minutes de la saison 2019-2020 en Principauté, personnellement touché par une rupture des ligaments croisés antérieurs de son genou droit subie le 7 juin 2019 au Monténégro. Kosovo (1-1).
Mais ces cinq premières minutes contre l’ASM (1-1, 27e journée) ont également été les dernières, en raison de la pandémie qui a ensuite réduit la durée du championnat. “Il était mécontent de son retour de plusieurs mois d’inactivité”, se souvient son entraîneur, David Guion. Immédiatement après le déplacement à Monaco, il a fait une mise à l’écart (contre Brest) puis, alors qu’il était impatient, il y a eu l’emprisonnement. C’était très difficile pour lui. Il voulait revenir et nous avions besoin de lui. J’avais prévu de le remettre progressivement dans notre équipe. L’interruption a été très compliquée. ”  Moto3 : Sasaki monte à peine l’échauffement

Symboliquement, c’est au stade Louis-II que tout recommence ce dimanche d’août, après des mois d’attente forcément peuplés de son impatience. Si l’international kosovar de 25 ans (18 matches, 7 buts) ne peut toujours pas tenir un match de haute intensité, il a de bonnes chances de jouer un rôle.
Il parvient à nous apporter ses qualités pour une bonne partie du match ou lors d’un match, juge son entraîneur. J’espère qu’il atteindra

progressivement son meilleur niveau pour nous apporter tout son potentiel à ce moment-là.

Je voulais être patient avec lui, je ne voulais pas le griller. C’est le joueur qui a le plus joué lors de la préparation, pour lui permettre de trouver des repères technico-tactiques. En plus de cela, il y avait tout le travail physique dans la formation. A tel point qu’il trouve en particulier, non pas la profondeur, l’aérobic ou l’endurance, car il a beaucoup travaillé pendant l’accouchement, mais plutôt ce que sont la force, la vitesse et l’explosivité, des domaines dans lesquels il a encore beaucoup de travail. . ”

Un duo très attendu avec Valon Berisha

Ces qualités sont fondamentales pour ce joueur déséquilibré, qui depuis son arrivée en janvier 2019 attaque les défenses de l’adversaire sur plusieurs fronts: accélération, passes, percussions, dribbles. «Il doit reprendre confiance en un face à face, il a encore du travail à faire, juge Guion. La bonne nouvelle, c’est qu’il a toujours le sens du but, ce geste efficace devant le gardien. Et surtout, il a inscrit trois pénalités lors des matches amicaux. Sur le coup de pied arrêté, c’est un joueur intéressant. Il est revenu rapidement car le cerveau n’oublie pas les gestes techniques à la porte. ”

Sa mémoire est aussi forcément imprégnée d’automatismes avec Valon Berisha, une nouvelle recrue champenoise, épaulée à plusieurs reprises dans la sélection. «J’attends un rapport technique de leur part», poursuit Guion. Ils parlent la même langue, ils ont une vraie complémentarité, ils se connaissent depuis longtemps car ils ont joué ensemble en équipe nationale. J’aimerais que cette connivence conduise mon équipe à l’offensive. »Reims a hâte de faire tomber cette paire d’as.