Le designer François Maumont, qui signe le design de ce doodle qui célèbre la fête nationale, rappelle les souvenirs d’enfance qui l’ont inspiré au HuffPost.
DESSIN – Si vous effectuez une recherche sur Google le 14 juillet, vous verrez un logo complètement différent. C’est ce qu’on appelle le doodle. Son créateur est François Maumont, un designer français. Amoureux de sa profession à un jeune âge, il explique les parties inférieures de ce projet à HuffPost.
Découvertes par Hélène Leroux, seule créatrice française à avoir travaillé pour la plateforme, ses créations ont attiré son attention. Il a ensuite reçu la suggestion de faire le doodle du 14 juillet. “Au début, je pensais que c’était du spam Google”, dit-il.
“Cela s’est fait progressivement, j’ai proposé trois idées et je n’ai eu qu’à attendre qu’elles reviennent.” Le designer de 35 ans n’a pas hésité avec ses idées, l’inspiration est venue très vite.
François Maumont est designer indépendant. Il possède son propre laboratoire et travaille pour des livres imprimés et pour enfants. Avec ce doodle, l’artiste a voulu partager l’émerveillement des enfants avant le feu d’artifice, explique-t-il en détail sur HuffPost.
Une création de son enfance
Petit, le styliste adorait les soirées d’été qu’il passait avec sa famille. Sa maison maternelle l’a particulièrement inspiré: «Le jardin de ce doodle n’est que celui de mes souvenirs. Je l’ai fait ressembler à celle de ma mère. “”
Le feu d’artifice qu’il a conçu lui rappelle d’autres parties de sa vie. «Nous avons eu une relation assez étrange avec les feux d’artifice avec mon frère. Très tôt, vers mes 9 ans, j’avais déjà un feu d’artifice à la main. Nous avons même brûlé un buisson une fois », raconte l’artiste.
François Maumont voit les choses philosophiquement: «Les enfants sont plus heureux que les adultes. Nous devons les faire rire et laisser les adultes prendre notre exemple pour profiter de la vie. ”
Et les personnages qu’il a créés ne lui sont pas inconnus. “J’ai été inspirée par mes filles pour dessiner des enfants.” Quant au petit chien qui compose le Google E, c’est un autre clin d’oeil. “Ma mère et moi aimons les animaux. C’est aussi une pensée pour nos amis les chiens qui ne sont pas de grands fans de feux d’artifice. ”
Sentiment d’insécurité
Lorsqu’il a reçu la demande de Google, le concepteur n’a pas compris ce qui se passait. «Je l’ai pris comme une commande et je l’ai fait en six jours environ. C’était à une époque où je travaillais beaucoup. “”
Mais cette expérience était bonne pour lui.
“Cela fait longtemps que l’animation n’a pas été amusante. Je serai heureux de la refaire”, sourit-il. François Maumont, un peu timide, n’a pas encore pleinement réalisé que des millions de personnes verront son gribouillage le 14 juillet, qui sera diffusé sur Google.fr et dans les îles Vierges américaines.
Pour l’enregistrement, les griffonnages sont nés en 1998, avant même que Google n’existe officiellement. Les fondateurs Larry Page et Sergey Brin ont révisé avec humour le logo pour annoncer leur absence.
Au début des années 2000, le stagiaire Dennis Hwange a proposé un doodle pour la fête nationale. Avec un réel succès, il a été rendu responsable de ces petits dessins (un titre qui n’existait pas auparavant).
Aujourd’hui, plus de 4 000 doodles ont été créés dans le monde. Avec les progrès technologiques, ils se sont énormément développés.
Voir aussi sur The HuffPost: Voici à quoi ressemble une fête nationale américaine (et ses feux d’artifice) vu du ciel